Promenade d'attente

A Aeden, il faisait toujours beau. A l'exterieur, ce n'était pas toujours le cas. D'un pas plutôt léger, Arès marchait au sein du jardin, observant toute cette nature qui l'écoeurait presque. Ca manquait d'action, et Aeden était bien trop calme sans les élèves. *Courage, ils arriveront bientôt..* pensait-il, afin de se rassurer lui-même. Ses doigts tappotant le pommeau de l'épée ceinturant à sa ceinture, le dieu de la guerre s'ennuyait terriblement.

La deesse Artemis rentrait de sa quotidienne promenade et course a travers les plaines, et venait trouver repos dans les jardins d'Olympie. Sa demarche souple et fluide la transporte rapidement a travers ces bosquets qu'elle cherit tant. La chasseresse se baisse, cueille une orchidee, respirant son parfum, et la glisse d'un geste presque machinal dans sa chevelure abondante.
Soudain, ses yeux captent un mouvement dans les alentours. Contrariee, Artemis s'avance afin de discerner quel est celui qui interrompt sa reverie dans ces lieux qu'elle considererait presque comme siens, malgre elle. Elle croit reconnaitre le dieu de la guerre. Ares... Elle n'a jamais, ou tres rarement eu affaire a lui. Mais si son caractere confirmait les rumeurs - c'est-a-dire, si il se montrait aussi retors qu'elle - ils ne pouvaient que s'entendre... Et elle n'avait rien a perdre. De toute maniere, il l'avait surement apercue...

Sentant la présence d'une personne au sein de ce même jardin, Arès empoigna complétement le pommeau de son épée, puis se retourna assez rapidement. Constatant que l'intruse n'était autre qu'Artémis, déesse de la chasse, il relacha un peu déçu sa garde, et lacha d'une voix ennuyeusement ferme :
"Bonjour Artémis..."

Un sourire ironique apparut sur la face de la deesse. Apparemment, Ares cherchait la bagarre. Dommage pour lui, ce ne serait pas avec elle qu'il la trouverait. Elle preferait de loin l'art du tir que celui de l'epee. Mais elle remit ces reflexions a plus tard, revenant enfin au dieu semblant d'une humeur peu encline a la desinvolture.

" Bonjour, Ares. "

Elle se pencha de nouveau, s'interessant cette fois-ci a une magnifique rose blanche ornee de rouge.

" Navree de te detromper sur la personne. Mais sache que si tu desires t'adonner a ta passion pour le combat, je doute que tu trouves ton bonheur dans ces jardins... Mais ce n'est, bien evidemment que mon humble avis. "

Haussant un sourcil, Arès lacha un profond soupir.
"Ne me cherche pas Artémis, tu sais très bien que j'ai pas mal de repliques à sortir, et qui, en prime, viendront du fond du coeur."
Observant la déesse ceuillir une fleur, le dieu de la guerre eu envie de vomir.
"Si je suis là, c'est parceque je m'ennuie, et ce jardin est également ennuyeux, comme quoi..."

Artemis se redressa, et ce fut a son tour de hausser un sourcil, suivi d'un petit rire sarcastique.

" Que m'importe, Ares. Tu peux, comme tu le declares si hautement, sortir ces fameuses repliques venant droit de ton coeur, je les prefere a celles, faussement vertueuses, et symbole de la plus profonde hypocrisie. "

La deesse arrangea un instant son arc, vacillant sur son epaule droite.

" Heureusement que ta brillante clairvoyance t'a conduite ici, alors, guerrier. Venir dans ce jardin 'ennuyeux' comme tu le dis alors que l'on 's'ennuie'... Hmm... Aurais-tu pris trop de coup sur ta fiere caboche ces derniers temps ? A moins que le soleil ne tape trop fort pour toi et tes valeureuses pensees dans ce jardin 'ennuyeux'. "

La chasseresse etait consciente d'y aller un peu fort, mais bon... elle croisait si peu de fois le dieu, autant qu'il garde un souvenir fort de leurs rares rencontres. Mais trop jouer avec le feu ne serait guere une preuve d'intelligence, et qui sait, peut-etres se croiseraient-ils plus souvent, a l'avenir. De plus, quoique souvent piquante, la deesse ne souhaitait pas se faire des ennemis pour son simple divertissement. Elle decida alors de stopper ce jeu ridicule, attendant neanmoins la reaction d'Ares, curieuse d'observer son comportement face a ces 'remarques' desobligeantes qu'elle aimait lancer de temps a autre. Le resultat serait simple : ou le guerrier n'y ferait attention et ne s'attarderait pas sur le sujet, ou tout simplement il se rendrait pitoyable en poussant en avant son caractere ombrageux... L'opinion qu'elle aurait de lui serait a ce prix...

* Voyons voir ca... *

A son propre étonnement, Arès se mit à rire.
"Certaines paroles pensées blessent plus que certains mots prononcés, Artémis. Quant à avoir pris des coups..."
Se massant le crâne assez ironiquement, le dieu de la guerre faisait mine de reflechir. Ah, cette déesse, aussi tête de mule que lui. Cependant, elle n'avait eu qu'une aventure, qui déjà lui avait valut les foudres des autres dieux. Combien, lui, en avait-il eu ? Même plus il ne les comptait...
"Pour cela, faut-il encore qu'il y ai quelque chose contre quoi se battre. C'est endroit est désert, pas de nouveaux élèves, quelques dieux qui se promènent de temps à autre, car eux aussi, s'ennuient. Vois-tu Artémis, certains dieux s'ennuissent tellement que même pas ils osent sortir de chez eux. Mais rester cloîtré, ce n'est pas pour moi. Alors, je préfère aller dans ce jardin répugnant plutôt que de rester enfermé dans une pièce, à ne rien épprouver."

Lorsqu'un nouveau sourire vint illuminer le visage d'Artemis, il etait deja plus naturel et sincere. Ainsi, il avait le sens de l'humour. Tant mieux. C'etait toujours ca de gagne, pas comme beaucoup d'autres de ses semblables tout justes bons a donner des lecons de morale aux simples mortels, alors qu'eux-memes... rien que d'y penser, cela lui donnait envie d'aller gifler ces...

" Rassure-toi. A mon avis, les eleves que tu attends tellement ne tarderont point et ces jardins deviendront alors la proie de ces momes braillards et insupportables, ou l'on ne pourra meme plus venir se promener et se reposer en paix. "

La deesse ralait pour la forme, mais elle devait s'avouer au fond d'elle-meme que ces nouveaux arrivants apporteraient un nouveau souffle a Olympie. Cela rajouterait un peu de piquant dans son existence paisible et sans histoires... enfin presque.
Elle releva alors avec quel moue le dieu parlait des bosquets de fleurs les entourant. Elle retint un rire, et pencha la tete.

" Voyons, voyons. Je sais bien qu'a la guerre, les fleurs ne pullulent pas sur le champ de bataille, mais de la a les regarder avec ecoeurement. J'espere pour toi que Demeter n'entends point tes paroles. Mais je t'approuve sur les premiers elements de ta remarque. Vois-tu, il y a pourtant assez de choses a faire pour que les dieux n'aient pas a souffrir de cet incommensurable mal qu'est l'ennui. Cependant, dans notre histoire, il y a parfois eu des... phases peu divertissantes il est vrai. En revanche, je trouve ridicule de rester enferme chez soi. L'on n'y gagne rien, et l'on s'y abrutit l'esprit encore plus. "

Soupirant, Arès aquiesca d'un hochement de tête.
"Voilà pourquoi je suis là à regarder ces fleurs avec dégout... Sais-tu pourquoi elles me répugnent tant ?"
Portant son regard sur la déesse, Arès lui montra ses mains gantées.
"Même mes mains ne peuvent les tenir sans les abimer, et donc les tuer... Lorsqu'il y a des fleurs, ca veut dire qu'il n'y a pas de guerre. Lorsqu'il y a guerre, ces fleurs se font écraser, et ne reste que de l'herbe, lorsqu'elle reste... Tu peux donc comprendre, Artémis, que je ne suis pas adepte de la nature..."

" Hmm... dans ce cas, alors, il vaut encore mieux que tu ne les effleure point, soldat. Pour toi, comme pour elles. Je ne sais pas si je te comprends, mais aprés tout, tu as tes préférences et je les respecte. "

Artémis regarda une nouvelle fois autour d'elle, laissant son odorat s'imprégner pleinement de ces senteurs tellement parfaites et agréables... pour certains. Un éclair traversa ses pensées, et l'espace d'un instant, elle eut la vision de ces jardins, détruits, en proie aux flammes. La déesse secoua la tête, chassant ces images destructrices. Mieux valait changer de sujet.
Elle décida alors de se montrer agréable... enfin presque. Pourquoi ne pas demander des nouvelles de l'ancienne conquête du dieu de la guerre ?

" Mais dis-moi, comment se porte Aphrodite ? Voilà bien longtemps que nos chemins se sont croisés. "

Assez satisfait de la réponse d'Artémis, Arès parut plus détendu. Une déesse qui acceptait de le comprendre, ce n'était pas rien. Relevant les yeux vers elle lorsqu'elle posa sa question, la mine d'Arès se rembrunie.
"Aphrodite... Je n'en sais rien, ca fait un bon moment que je ne l'ai pas revue, depuis que... Enfin, tu sais bien."

Artémis acquiesca, un sourire teinté d'ironie venant de refaire son apparition. Aphrodite... Si il y avait bien une déesse que ne pourrait jamais supporter la chasseresse, c'était bien elle. Toutes ces attitudes fausses, ajoutée à une lâcheté déplorable et à une fâcheuse tendance à user d'hypocrisie et de mensonge pour se sortir de toutes les situations embarrassantes dans laquelle la déesse de l'amour avait été plongé. Artémis sourit intérieurement en se remémorant la honte qu'avait du éprouver Aphrodite lorsqu'elle avait été prise en flagrant délit en compagnie de... Arés. Si le dieu de la guerre avait pu saisir sa compassion, il n'en était pas de même pour cette sotte donc on ne comptait plus les enfants. Mais, bien sûr, ce n'était que son avis personnel.

" Je vois... Ce n'est peut-être pas plus mal, aprés tout. Pour elle, comme pour toi. Mais j'aurais plutôt tendance à dire : pour toi. "

S'adossant à une des colonnes décorant les jardins, repliant une jambe contre celle-ci, la déesse croisa les bras contre sa poitrine.

" Sinon, tu as l'intention de tourner en rond toute la journée ici ? "

"Moi,je peux te dire que non...Je te donnerais bien son programme du jour,mais le peu d'éthique que je posséde me l'interdit.En plus,ça affecterait une foule de choses et ça permettrait a ces braves gens qu'on nommeras Déicides de frapper un premier coup sur lui.Il s'en sortirait surement,il a grosse épée,pratique pour faire des trous-trous dans les gens et répandre la joie,l'amour et le bonheur.Par contre son esprit...Mais je parle,je parle,et je ne me suis toujours pas présenté.Chronos,a votre service.Je suis votre ami,en tous cas je le deviendrais.Ou pas."

Se fendant d'une petite courbette,il se redressa,sourit et attendit une réaction.

C'est même pas drôle,je sais à l'avance comment ils vont réagir...Mais entre connaître un scénario,et le voir se jouer devant ses yeux,il y a une petite différence.Ce sera tout de même distrayant.Ou pas.Ehéhéhéhéhéhé...

(petite intervention hrp pour m'excuser de pas avoir attendu la validation de mon inscription.M'excuse humblement.Pouver effacer ce message si il géne.encore désolé)

Surpris par l'apparition de Chronos auprès d'eux, Arès fut amusé par les propos que tenait ce dernier.
"Et bien, tu as au moins le cran d'être franc... Depuis quand nous observes-tu ?"
Suspicieux, mais pas trop cependant, le dieu de la guerre était assez amusé par Chronos.

Hummm...Tu me demandes depuis combien de temps je t'observe?Environ 2 secondes avant de vous avoir parlé.Pourquoi?

Comme si je ne le savais pas...Mais pour faire emprunter au destin le chemin qui me plait,je dois te faire agir,d'une certaine maniére...Parle mon enfant,les fils du destin ont deja faits de toi leur marionnette.

Observant la joute verbale, interessee, Artemis decida de ne point s'immiscer dans la conversation et de ne pas faire de remarques. Il fallait bien que la situation en soit peu courante. Mais ce Dieu, qu'elle savait regir l'ordre du temps, lui plaisait par ses manieres plutot franches, et par l'absence de paroles guindees qu'elle aborrhait par dessus tout. Et puis a quoi bon se presenter, puisque lui-meme avait du voir depuis le debut a quels dieux il avait a faire ? Si Chronos s'etait montre jusque la tres discret dans la compagnie des dieux, il n'en etait pas de meme pour tout le monde.
Tournant la tete vers Ares, la deesse se demanda une nouvelle fois quelle serait l'etendue de ses reactions, impatiente sans en avoir l'air.

J'arrive dans un magnifique jardin,mais cela fait quelque temps que la nature ne m'interrese plus.Alors pour me divertir et pour embeter les dieux je fais cramer toute cette verdure.
Puis j'aperçois des gens.Il émane d'eux une certaine aura ,j'en déduis donc que ce sont des dieux.

Bonjour,et au revoir messieurs et mesdames les dieux et les déesse,vous allez regretter de m'avoir pris ma famille.

Ne pouvant contenir ma rage,les flammes de la verdure en train de bruler s'élève et forme un mur de flamme que je transforme en tornade que j'envoie sur ses maudits dieux.
Puis je saute a travers la tornade en la dissipant,faux en main prêt a les taillader.

Mourez !

A un contre trois...Fous que tu es!
Concentrant son énergie,Chronos balaya les flammes d'un revers de la main,l'oxygéne qu'elle consommaient étant soudain en pénurie,car sa consommation avait était acéllérée,puis il projeta un rayon,qui fonça a toute vitesse vers l'impudent,flétrissant tout sur son passage.Les fleurs,les animaux et même les pierres se décomposaient,victimes d'un vieillissement acelléré.Le rayon mortel fonçait vers sa cible,incolore et imperceptible,a part la morte-trainée qu'il laissait derriére lui.
Retourne dans les limbes,fou que tu es!
Chronos avait laissé tombé le verdict,et le rayon se rapprochait de l'intrus...

Je fus frappé par le rayon,mais je continua ,le rayon n'ayant eu aucun effet et je faucha cronos[Ne t'inquiètes pas,je ne demandes pas ta mort]
Qui ne fut que très légèrement atteint.

Désolé de te le dire,mais ce n'est pas comme ça que tu m'auras.

Je me relève et j'éclate de rire.

Vois-tu,je suis immortel,c'est comme si tu essayais d'éteindre du feu avec du bois sec

Je me mis a bruler, et les flammes de ma faux augmentèrent.

Je suis fait du feu éternel,des flammes de l'autres monde ou du feudeymon.Choisis l'appélation que tu préfère.
Et maintenant dieu du temps,brule.

Le sang qui s'échappait de sa blessure se mit a bruler.Le feu se répandit a tout son être.
Il n'était plus qu'une loque puante en fusion.
[Tu as le droit de te relever Cronos]

Un de moins ,plus que deux,a qui le tour?

Chronos était debout,sans aucune blessure apparente.
Dis moi dis moi,c'est que tu est philosophe!Immortel,étenel,ce sont des mots dont le vrai sens t'échappe surement.Bien,je vais donc passer a la vitesse supérieure.Au fait,regarde tes jambes...Elles ne sont pas du même avis que toi.
En effet,il était visible que ces déniéres était en mauvais état.Des lambeaux de son corps se détachaient a cet endroit,et ses vétements avait tous disparu,révelant tout sn corps,décharné.
Le bois sec,comme tu dis,c'est le pouvoir vieillissant de trois siécles,concentré en un rayon.Tu ne vieillis normalement,comme tout immortel,mais ton corps ne peut assurer cet fonction si le vieillissement est trop brutal.Rentre chez toi,je ais le combat.
Soudain,une bulle apparue autour du déicide.celle ci se rétracta,et prit toutes les couleurs successives de l'arc en ciel.
Ne t'inquiéte pas,je me contente de te renvoyer chez toi.Simple manipulation temporelle.En revanche,tu garderas tes blessures,et le voyage sera douloureux.Mais mes prédictions m'ont dit que tu devais rester en vie...Alors a bientôt.
La bulle était maintenant d'un blanc laiteux,et elle se contractait doucement.Chronos sourit,satisfait de lui-même.

Fou...Encore un dement habite de desir de vengeance et de violence steriles, comme le suggeraient ses paroles... il etait completement fou... Chronos avait raison. Mais un fou dangereux. La nature qu'il detruisait par ses malefices attestaient neanmoins de sa puissance. Intuition confirmee par la tornade de feu que l'agresseur envoya vers le trio des dieux.Ils ne seraient pas de trop afin de defier l'impudent, quoi qu'en dise le dieu du temps. Celui-ci reussit cependant a esquiver l'attaque, reduisant en cendres tout autour de lui. Malgre le dechirement d'Artemis a la vue de ce spectacle, elle savait que la fin justifierait les moyens et qu'ici, la compassion n'aurait guere de place. A sa grande consternation, le rayon destructeur n'atteignit pas l'interesse, au contraire : ce fut Chronos qui tomba. Les mots remplies de haine et d'ironie deplacee venant de ce fou furieux envahissaient leur espace.
A la vue du blesse a terre, le sang de la deesse ne fit qu'un tour. C'en etait trop. Son sang-froid bien en main, ignorant les reactions possibles de Ares, elle se placa devant le dieu du temps et, a une vitesse confondante, attrapa son arc ainsi qu'une fleche et l'encocha, bien que la chasseresse ne se faisait pas trop d'illusions sur le resultat de cette contrattaque.

* Mieux vaut mourir en plein vol que perir ecrase au sol... *

Au moment ou elle allait tirer, Artemis apercut Chronos qui se relevait et ponctuait ses paroles du 'renvoi' de ce dement dans un possible ailleurs. Mais, rongee par le doute, la deesse n'ajouta pas sa propre agression. Avec precision, visant la tete, elle gardait neanmoins sa posture agressive, en attente.

La bulle s'étant opacifié,Chronos cru m'avoir eu.
Soudain elle eclata.

Tout ce que tu as fait c'est révélé ma vraie nature.
Vous m'avez transformé en monstre.
Je me venge donc.

Une flèche décoché par artémis me traversa le crane.
On voyait une brulure plus grosses que la flèches.

Saches Artémis,que je suis composée de feu ,tu ne m'auras pas avec une simple flèches.
Vous êtes téméraire.
Je m'en vais donc.

La réalité c'est que j'étais subjuguée par Artémis auquel je ne voulais aucun mal.De plus je ne pense pas qu'elle ai un rapport avec cette épidémie,contrairement a Chronos ou Arès,tout les deux dieu d'un facteur meurtrier.
Je disparais dans un tourbillon de flammes.

Inconsciemment, elle expira tout l'air qu'elle avait comprime dans sa poitrine et baissa lentement son arc ainsi que la deuxieme fleche qu'elle avait encoche apres s'etre finalement decide a attaquer la creature. Methodiquement et toujours avec la meme lenteur, la deesse replaca son arc sur son epaule et la fleche dans son carquois avant de se tourner vers Ares qui etait reste statique a sa grande surprise, lui : la fureur aveugle.

* Il s'est trouve un rival... *

Artemis reconcentra alors son attention vers Chronos, donc les attaques, bien qu'inefficaces contre leur agresseur, l'avait remplie d'admiration. Mais bien sur il etait hors de question qu'elle aille jusqu'a le lui confier. Elle s'adressa a lui, inquiete de son etat.

" Vous vous sentez mieux ? "

[Navrée, mais Arès à quelques soucis en ce moment... Il s'excuse pour tout cela, et reviendra dès qu'il le pourra]

Un de ses sens ayant avertie la déesse de la sagesse qu'un deicide était en Olympie, Athéna s'était depechée d'aller dans les jardins, là où son aura s'était fait de plus en plus pesant. Courant du plus vite qu'elle le pouvait, la déesse avait les cheveux au vent, et rajustait son casque. Apparaissant enfin dans les jardins, elle vit les plantes brûlées, et Artémis et Chronos d'un même côté, Arès se tenant un peu à l'écart. Allant vers eux d'un pas leger, Athéna voulut savoir ce qui s'etait passé.
"Vous allez bien tout les deux ? Que s'est-il passé ? A quoi ressemblait le deicide ?"

En réalité,je ne suis pas loin, mais je les observes sans intervenir afin de découvrir leur faiblesse.

*Quels idiots,ils baissent bien vite leur garde*

j'eut envie de me montrer lorsqu'Athéna demanda a quoi je ressemblais,mais je me contenta de mon immobilité et je ne fis pas d'erreur stratégique.

*Je ne decouvrirais rien de plus*

Je m'en vais,pas vraiment discrétement,mais apparament,ils ne me virent pas.